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Approche genre:La gendarmerie à l’école des violences basées sur le genre.

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Un séminaire formation de 14 jours vient de se tenir au Centre de perfectionnement de la police judiciaire du Camp Yeyap de Yaoundé.

Ils étaient en tout 7 officiers, 18 sous-officiers et 04 militaire de rang, soit 45% de femmes et 55% d’hommes à prendre part au séminaire de formation axé sur les violences basées sur le genre. Pendant 14 jours, ils ont suivi sous le regard vigilant du Commandant Eyong Onana, au Centre de Perfectionnement de la Police judiciaire, des enseignements théoriques et pratiques.
”Nous avons eu des différents experts qualifiés, venus du Ministère de la promotion de la femme et de la famille, ONUFEMMES, Médecins du monde, la coopération française et de la gendarmerie nationale. Les enseignements alternaient entre des cours théoriques et surtout des mises en situation pratique qui ont permis aux enseignants de mettre en pratique les enseignements théoriques reçus et de voir à corriger leurs défaillances sur le terrain”, a fait savoir le Commandant de Centre.

Le Cameroun a fait siennes les préoccupations relatives aux questions de genre, aux droits de la femme et de la fille afin de combattre de façon efficace et efficiente les Violences Basées sur le Genre. Il a signé, adopté et ratifié un ensemble de traités, conventions, pactes et chartes relatifs à la promotion de l’égalité de genre, s’obligeant, du point de vue juridique, à les appliquer.

Normal donc que les forces de maintien de sécurité régulièrement au contact de la population dans l’exercice de leur fonction actualisent leurs connaissances sur ces violences basées sur le genre qui tendent à connaître une escalade ces derniers temps.

L’objectif à terme étant l’application de ses mesures d’actions résultant des dispositions du cadre juridique, pour que les femmes et filles, jouissent pleinement de leurs droits, avec une meilleure prévention et prise en charge efficace des violences faites aux femmes et aux filles. Notamment, les viols, les mutilations génitales féminines, les traites, trafic et autres exploitations.

La Constitution camerounaise reconnaît, dans son préambule, les droits de la femme et de la petite fille, ainsi que l’égalité homme/femme et a créé, depuis plus de trois décennies, un département ministériel en charge des politiques en matière de protection des droits de la femme, de la famille et de l’enfant. Et la gendarmerie nationale avec la mise sur pied au sein des huit légions de gendarmerie spécifiquement choisi du fait de l’existance au sein de ces unités des genders dext, permettra à coup sûr, l’éradication des VBG et la promotion des Droits Humains au sein de notre société.

Thierry Eba

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