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Mines Camerounaises: En marche pour la   transformation locale

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La 4ème édition de la Convention internationale des mines et exposition du Cameroun (Cimec), tenue du 22 au 24 mai 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé et la réunion des ministres des Mines  de l’organisation des États d’Afrique, Caraïbes et Pacifique aux mêmes dates marquent un nouveau départ.

Le développement du secteur minier  doit désormais être le levier principal dans le processus de croissance du Cameroun. Selon les directives du chef de l’État Paul Biya, cette année 2024 marque , un tournant décisif pour le Cameroun qui passe résolument de pays à fort  potentiel minier au statut de pays producteur minier. Cette nouvelle tunique du Cameroun est matérialisée par la mise en exploitation des gisements de Fer de Mbalam dont les premières exportations sont attendues en juin 2024, de Grand-Zambi dont les premières exportations sont prévues en décembre 2024 et de Kribi-lobé probablement effectives en 2025.  De plus, dans le cadre de politique de constitution des réserves d’or en vue de renforcer les ressources financières de l’Etat, le projet d’exploitation de la petite mine d’or de Colomine a démarré au premier semestre de 2023 et est en train d’être restructuré pour une amélioration du rendement de la production.

la 4e édition de la Convention internationale des mines et exposition du Cameroun (Cimec), organisée du 22 au 24 mai 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé, visait à placer le Cameroun au centre des négociations financières dans la sous région Afrique Centrale à travers la promotion de son potentiel géologique et minier.

Les travaux dont l’ouverture a connu la présence effective  de Joseph Dion Ngute, Premier ministre, ont porté sur le thème : « De la transition du potentiel géologique à la mise production des gisements miniers comme moyen de renforcer la croissance économique dans la sous-région »». Entre tables rondes et débats, l’objectif principal de la Cimec  était de présenter les enjeux du nouveau statut de pays producteur minier qu’est désormais le Cameroun et faire de ce rendez-vous de Yaoundé, le nouveau centre de négociation des financements pour les projets miniers au regard de ses atouts (son potentiel minier,  le bilinguisme et sa position géographique unique et privilégiée). Mission réussie par Fuh Calistus Gentry, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologiques et son équipe.

Convention de partenariat

Les autres objectifs visés par la Convention internationale des mines et exposition du Cameroun (Cimec) étaient : de mettre en exergue à travers le Centre d’information géologique et minière(Cigm), les indices issus des levées effectuées  afin de rechercher des financements.

Aussi, promouvoir les opportunités disponibles dans le secteur minier tels que les Permis de recherches non exploités ainsi que les zones libres semi-mécanisées, présenter les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest  qui n’ont pas pu bénéficier jusqu’ici des levées géophysiques aéroportés afin que leur potentiel minier et géologique soit aussi connu à l’instar des sept autres régions du pays.

Le cœur de cible de cette édition de la Cimec était constitué des sociétés minières et des institutions financières nationales et internationales. Les autres cibles étant : les exploitants de carrière ; les sociétés de forage et de fabrication d’équipements miniers ; les laboratoires ; les universitaires et chercheurs sans oublier le grand public.

Les tables rondes ont porté sur le potentiel minier du Cameroun,  les défis et contraintes pour une exploitation durable des substances minérales, la mobilisation des financements. Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique a d’ailleurs signé un partenariat avec l’ entreprise Check engineering Company LTD lors de la cérémonie de clôture. Comme pour dire que des paroles, des actes concrets ont été posés.

Léon MGBA

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