Parmi les contributions de haut vol signalées, le Royaume du Maroc s’est déjà positionné avec une offre de décollage estimée à 12 milliards de dollars, soit 6 854 milliards de Fcfa.
La Cemac confirme sa place dans le cockpit du développement régional, en soutenant fermement la trajectoire de la RCA vers un avenir plus stable, plus prospère et résolument tourné vers les airs. À l’invitation du Premier ministre centrafricain, Félix Mouloua, le président de la Commission de la Cemac, S.E. Baltasar Engonga Edjo’o, a atterri à Bangui pour participer à la réunion préparatoire de la table ronde des investisseurs et bailleurs de fonds du Programme National de Développement (PND) de la RCA.
Les discussions ont décollé dans le cadre de la Cité des chefs d’État de la Cemac. L’ équipage s’est composé des membres du gouvernement, diplomates, partenaires techniques et financiers, société civile et secteur privé. Tous ont convergé vers un même objectif : baliser la piste pour un envol économique réussi de la RCA. Le président de la Commission de la Cemac, accompagné du commissaire au Marché Commun, M. MBOGO Ngabo Seli, a mis le cap sur l’agriculture, estimant que ce secteur constitue un moteur fiable pour propulser la croissance. Il a plaidé pour un arrimage stratégique entre production locale, substitution des importations et renforcement des chaînes de valeur, afin de faire planer durablement l’économie nationale.Les projets structurants présentés couvrent une large zone de vol : énergie, infrastructures, mines, santé, éducation, pétrole, formation du capital humain… Autant de domaines identifiés pour offrir un nouveau souffle au pays.
Parmi les contributions de haut vol signalées, le Royaume du Maroc s’est déjà positionné avec une offre de décollage estimée à 12 milliards de dollars, soit 6 854 milliards de Fcfa. Le FMI, la BAD et d’autres bailleurs ont également embarqué, prêts à faire décoller les ambitions centrafricaines.
La réunion, placée sous les hautes instructions du président Faustin Archange Touadéra, s’est clôturée par la poursuite des travaux techniques dans des commissions spécialisées, avec l’objectif de faire atterrir, dans les meilleurs délais, les études et financements attendus.
Léon Mgba
