Malachie Manaouda , ministre de la Santé publique, incarne cette dynamique de changement au regard de l’évaluation récente du projet SAMU à Douala, capitale économique du pays, où il a souligné les progrès réalisés dans la mise en œuvre de cette initiative pionnière.
Le Cameroun a intensifié ses efforts pour offrir à sa population des soins de santé de qualité. Dans ce contexte, des projets tels que le Service d’Aide Médicale d’Urgences (SAMU) illustrent la volonté politique de réformer et d’optimiser le système de santé du pays, dans le but ultime d’assurer une couverture santé universelle (CSU) à l’ensemble de la population.Lancée en phase pilote en juin 2024, cette initiative vise à améliorer la prise en charge des urgences médicales, notamment par la mise en place d’une flotte d’ambulances stratégiquement positionnées dans la ville de Douala. Ces ambulances sont non seulement un moyen de transport rapide pour les patients, mais aussi un gage de réactivité dans des situations critiques, telles que les accidents graves, les maladies aiguës ou les cas de détresse médicale.
En effet, contrairement à l’expérience précédente de 2004, cette nouvelle version du SAMU est entièrement gratuite, ce qui permet à une grande partie de la population de bénéficier de soins d’urgence sans se soucier du coût.Mais au-delà de la phase pilote de Douala, l’objectif est de généraliser ce système dans d’autres régions du pays. Le ministre Manaouda a également annoncé que des efforts seront faits pour renforcer le parc logistique du projet et améliorer la formation des personnels médicaux, afin de garantir une prise en charge rapide et efficace. Ce projet de SAMU vient ainsi compléter l’initiative plus large de la Couverture Santé Universelle (CSU), lancée par le gouvernement camerounais, qui ambitionne de fournir des soins de santé accessibles, de qualité et à moindres coûts à toute la population.Ce travail progressif est donc un pilier stratégique dans la construction d’un système de santé plus inclusif et plus performant pour le Cameroun.
Benjamin AVA
