Le nouveau directeur général de cette formation hospitalière de première catégorie qui a un vaste chantier, a été installé le 06 décembre 2024, par le ministre de la Santé publique.
L’amélioration de la qualité des soins, l’optimisation des ressources hospitalières et le renforcement des équipes médicales sont les priorités stratégiques assignées à cette formation sanitaire (Fosa) de première catégorie. En présence de plusieurs membres du gouvernement, des autorités religieuses et traditionnelles et de la grande famille de la Santé, le Minsanté va recommander à l’endroit du promu : de donner à l’hôpital général de Yaoundé, le visage de l’hôpital moderne du Cameroun. Par ailleurs, le concerné devra, avec le concours de l’ensemble de son personnel, faire preuve de loyauté, de rigueur, de solidarité, tout en poursuivant les objectifs fixés par le Président de la République, qui a déclaré : « Il vaut mieux être pendu pour loyauté que récompensé pour trahison».
Aux personnels de l’hôpital Général de Yaoundé, le ministre les a invité à accompagner le nouveau Directeur Général dans l’accomplissement de sa mission car, c’est dans l’unité et le travail qu’ils pourront faire avancer cette institution. Dans la même logique, le chef du département de la santé a prescrit entre autres : l’amélioration de la gestion administrative et financière, le renforcement de l’hygiène et de la propreté, la valorisation du plateau technique, l’amélioration de l’accueil et de la prise en charge de patients, la mise en place d’une culture d’entreprise. Il va conclure cette énumération par ces mots du Dr Lecleck : « Vous devez passer partout où vous pouvez pour réussir ».Malachie Manaouda n’a pas manqué de souligner la pertinence du choix du Pr Essomba déjà réputé « savant architecte ». âgé de 48 ans, est maître de conférences en médecine, doublement spécialisé en infectiologie et en santé publique. Pour ainsi dire, il est détenteur d’un doctorat PhD en santé publique obtenu à l’université de Douala, d’un MBA en ressources humaines obtenu à l’Essec. Parallèlement, il a obtenu un diplôme de 3e cycle d’infectiologie obtenu à l’Université Henri Poincaré de Nancy1, puis un autre diplôme interuniversitaire d’expertise médico-légale, obtenue dans la même université. Son parcours riche lui a valu aujourd’hui d’être maitre de conférences à l’Université de Douala et enseignant associé à l’Enam. Il est aussi membre de plusieurs sociétés savantes à l’instar de l’international society for Health Research and training, la société âme de santé publique et la société africaine de Pathologie infectieuse, et puis auteur d’une soixantaine de publications scientifiques.
Benjamin AVA
