Le 11 mars 2025, l’Assemblée nationale du Cameroun a ouvert sa première session ordinaire de l’année législative sous la présidence de l’Honorable Laurentine Koa Mfegue, Doyenne d’Âge. Dans un contexte marqué par l’effervescence politique en vue de l’élection présidentielle d’octobre prochain, son discours a résonné comme un vibrant plaidoyer en faveur de l’unité nationale, de la démocratie et du patriotisme.
L’année 2025 marque une échéance capitale pour le Cameroun. À quelques mois du scrutin présidentiel, la scène politique est en pleine effervescence, témoin de l’intérêt que suscite cette élection à la plus haute charge de l’État. Mais au-delà de l’animation politique, l’Honorable Koa Mfegue a tenu à rappeler : « la démocratie camerounaise est une réalité vivante, bâtie avec méthode et pondération ».Dans son allocution, elle a souligné l’héritage de la politique de Renouveau National instaurée en 1982 par Paul Biya. « La démocratie dont nous usons si abondamment aujourd’hui est le fait de la volonté d’un Homme », a-t-elle martelé, saluant les réformes qui ont façonné la vie politique du pays.À l’approche du scrutin, la Doyenne d’Âge a lancé un appel solennel à la classe politique, l’exhortant à faire preuve de sagesse et de patriotisme. « Au-delà de nos ambitions personnelles, la seule chose qui vaille la peine est le Cameroun, notre cher et beau pays », a-t-elle déclaré, mettant en garde contre toute tentative de déstabilisation susceptible de fragiliser l’unité nationale.Elle a invité tous les acteurs – gouvernement, justice, presse et société civile – à assumer pleinement leurs responsabilités afin que cette élection se déroule dans la transparence et la sérénité. Aux électeurs, elle a recommandé une forte mobilisation pour faire de ce scrutin un moment historique de la vie démocratique du pays.
Un Cameroun de paix pour les générations futures
Au-delà de l’enjeu électoral, c’est un message d’unité et de transmission qui a marqué cette intervention. L’Honorable Koa Mfegue a insisté sur l’importance de préserver un Cameroun stable et prospère, à l’image des jeunes Athéniens qui juraient de laisser leur patrie meilleure qu’ils ne l’avaient reçue.Son vœu le plus ardent est que, quelles que soient les divergences politiques, les Camerounais restent unis après les joutes électorales. « La paix, l’unité, le vivre ensemble et notre légendaire Fighting Spirit doivent guider notre avenir », a-t-elle insisté. Un véritable cri du cœur pour la sauvegarde de la paix et de la démocratie au Cameroun. Il appartient désormais à chaque citoyen, chaque acteur politique et chaque institution de s’en inspirer pour bâtir un avenir harmonieux, à la hauteur des aspirations du peuple camerounais.
Benjamin AVA
