Cette augmentation, selon Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce du Cameroun repose sur la prise en compte de 6 postes de dépenses.
11,5 milliards de Fcfa en autorisation d’engagement et 11, 3 de Fcfa en crédit de paiement. La répartition donne 9, 4 milliards en dépenses courantes et 2 milliards en dépenses en capital, contre un montant budgétaire de 9 milliards en 2024, dont 7,9 milliards pour le fonctionnement et un milliard pour l’investissement. Soit une augmentation globale de 2,5 milliards en valeur absolue et 28,42% en valeur relative. Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce était face à la commission des finances de l’Assemblée nationale le 4 décembre 2024 pour défendre ce budget.Des postes de dépenses revalorisés : la subvention de fonctionnement qui est de tradition allouée à la Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation (Mirap). Le montant de 800 millions de Fcfa était jusqu’alors inscrite au chapitre 65 du budget de l’État qui est logé au ministère des Finances.Ensuite, vient le financement du plan intégré d’import-substitution agro-pastorale et halieutique à hauteur de 500 millions de Fcfa.Au niveau du fonctionnement, 313 millions de Fcfa affectés à la masse salariale additionnelle. S’ajoute 150 millions de Fcfa pour la construction des infrastructures marchandes. 64 millions de Fcfa sont destinés au renforcement de la ligne budgétaire dédiée à la lutte contre la vie chère. Une enveloppe désormais portée à 161,7 millions de Fcfa. Une enveloppe de 30 millions de Fcfa est affectée aux travaux du Comité OMC, dans la perspective de la tenue au Cameroun, au premier trimestre 2026, de la 14ème conférence ministérielle de l’OMC.Cependant, ce budget 2025 va s’exécuter dans un contexte aussi complexe qu’en 2024, selon le Mincommerce. Tout laisse penser que la situation pourrait plutôt se dégrader : Conflits en cours, retour plus prononcé au protectionnisme. Comme conséquence, le durcissement des conditions d’importation prises par les pays concernés L’Organisation mondiale du commerce pourrait se trouver fragilisée.
Léon MGBA