En procédant au lancement de la campagne cacaoyère 2024-2025, le 7 août 2024 à Mvengue dans la région du Sud, Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, appelle à un juste équilibre entre qualité et rémunération des producteurs.
Les producteurs de cacao perçoivent juste 7 à 8% de la valeur totale générée par leur travail. Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, a une fois de plus souligné cette statistique. Devant les cacaoculteurs le 8 août 2024, à Mvengue dans la région du Sud, le Mincommerce a promis de continuer le combat de la recherche de l’équité. Pour la campagne cacaoyère 2024-2025 dont le coup d’envoi a été donné à Mvengue, il ne sera pas question de vendre le kilogramme de cacao à moins de 5 000Fcfa. Luc Magloire Mbarga Atangana est plutôt favorable pour le kilogramme à plus de 6 000Fcfa. Un message à prendre très au sérieux par les acheteurs et les transporteurs. L’ opération est placée sous le signe de l’exigence, à la fois de la qualité et de la juste rémunération des producteurs. Au-delà des seuls résultats, la question de la répartition de la valeur ajoutée prime désormais aux yeux du gouvernement.
Le ministre du Commerce avait d’ailleurs à ces côtés à Mvengue, Gabriel Mbairobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Jules Doret Ndongo, ministre des Forêts et de la Faune, en sa qualité de président de l’Association de développement du département de l’Océan. Le lancement de cette campagne a aussi connu la présence du directeur éxécutif de l’Organisation Internationale du Cacao, Michel Arrion.
Inclusivité
Cette forte mobilisation à Mvengue était également l’occasion d’exhorter tous les maillons de la filière à la recherche de « l’équité 𝘥𝘦 𝘮𝘢𝘯𝘪è𝘳𝘦 𝘴𝘺𝘴𝘵é𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘥𝘶𝘳é𝘦, 𝘢𝘶 𝘯𝘰𝘮 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘴𝘵𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵é 𝘥𝘶 𝘮𝘢𝘳𝘤𝘩é 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘱é𝘳𝘦𝘯𝘯𝘪𝘵é 𝘥𝘶 𝘴𝘺𝘴𝘵è𝘮𝘦, 𝘲𝘶𝘪 𝘢𝘱𝘱𝘦𝘭𝘭𝘦 à 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥’𝘪𝘯𝘤𝘭𝘶𝘴𝘪𝘷𝘪𝘵é 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘱𝘢𝘳𝘦𝘯𝘤𝘦. 𝘖𝘶𝘪, 𝘭𝘢 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘱𝘢𝘳𝘦𝘯𝘤𝘦, 𝘭𝘦 𝘮𝘢î𝘵𝘳𝘦-𝘮𝘰𝘵 », a plaidé le Mincommerce. Par la suite il fait savoir qu’une baisse en dessous de 5 000F serait vécue comme un drame, une remise en cause unilatérale des acquis au même titre que l’industrie donne le sentiment de vivre mal une poussée des prix au-delà d’un certain seuil. Luc Magloire Mbarga Atangana pense que producteurs et industries, ensemble, doivent trouver le juste équilibre, sous la conduite éventuelle de l’Organisation internationale du Cacao, tout en préservant le Cacao d’origine Cameroun.
Durabilité
Toutefois, souligne le ministre du Commerce, cette quête de l’excellence ne devrait pas se faire au détriment de la durabilité environnementale et sociale. Luc Magloire Mbarga Atangana précise : « 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘤𝘤𝘦𝘱𝘵𝘰𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘹𝘪𝘨𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘮𝘢𝘳𝘤𝘩é, 𝘦𝘯 𝘵𝘦𝘳𝘮𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘲𝘶𝘢𝘭𝘪𝘵é 𝘦𝘵 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘢𝘶𝘵𝘳𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘳𝘮𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘯 𝘦𝘹𝘰𝘳𝘣𝘪𝘵𝘢𝘯𝘵𝘦𝘴, 𝘦𝘯 𝘮𝘢𝘵𝘪𝘦𝘳𝘦 𝘯𝘰𝘵𝘢𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘱𝘳é𝘴𝘦𝘳𝘷𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘴𝘢𝘶𝘷𝘦𝘨𝘢𝘳𝘥𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘦𝘯𝘷𝘪𝘳𝘰𝘯𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘰𝘶 𝘥𝘦 𝘥𝘶𝘳𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵é 𝘴𝘰𝘤𝘪𝘢𝘭𝘦. 𝘔𝘢𝘪𝘴, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘳𝘦𝘥𝘪𝘴𝘰𝘯𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘢 𝘥𝘶𝘳𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵é é𝘤𝘰𝘯𝘰𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦, 𝘤’𝘦𝘴𝘵-à-𝘥𝘪𝘳𝘦 𝘭𝘦 𝘫𝘶𝘴𝘵𝘦 𝘱𝘳𝘪𝘹 𝘦𝘵 𝘭𝘢 𝘳é𝘮𝘶𝘯é𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘤𝘰𝘯𝘴é𝘲𝘶𝘦𝘯𝘵𝘦 𝘥𝘶 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳, 𝘥𝘰𝘪𝘵 𝘦𝘯 ê𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘦𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘦 𝘭é𝘨𝘪𝘵𝘪𝘮𝘦 ».
Léon MGBA