En attendant le deuxième volume, le livre intitulé : « Frère Hilaire Fortin: le missionnaire des nécessiteux » est une trajectoire du canadien qui a passé 37 ans de sa vie dans le village Efok et dont les réalisations s’inscrivent au panthéon.
Les membres de l’association qui porte le nom du frère HilaireFortin ont commis un ouvrage en sa mémoire . Le livre préfacé par Sosthène Léopold Bayemi Matjei, évêque du diocèse d’Obala, est une compilation des témoignages de l’homme que fût le Frère Hilaire Fortin.
Mort en 2013, une messe pontificale sera célébrée à son honneur le 1 septembre 2024.
Une suite logique de l’ hommage à travers l’ouvrage dédicacé le 17 juin 2024 au centre Jean XXlll de Mvolyé. Le président de l’association des amis de frère Hilaire, le gouverneur à la retraite, Pascal Mani, entame sa prise de parole pour indiquer que le livre est une émanation collective du regroupement des anciens élèves au primaire et du secondaire à Efok. Une association déclarée à Monatélé en 2015. Elle œuvre dans un esprit de camaraderie, de solidarité. Sur le plan socioéconomique elle dispose dune exploitation agricole, avec une vingtaine de ruche et se réunit une fois par trimestre.
Pour Jean Motsala, le frère Hilaire avait des méthodespédagogiques exceptionnelles à l’école Saint Charles d’Efok: discipline, amour du travail était l’essence de l’homme.Grande notoriété avec son sifflet strident. Il a œuvré pour la création du collège Jean XXIII d’Efok. Bref un très grand humaniste par la recherche du bien être du chrétien : Points d’eau, centre de santé, maison de coopérative, générosité.
Pour Mgr Bayemi , préfacier de l’ouvrage, l’œuvre du frère Hilaire doit être perpétuée en utilisant aussi les plateformes numériques.
Dans sa note de lecture, le professeur Joseph Ndzomo-Mole, débuté par un repère chronologique du missionnaire. La célébrité du frère Hilaire à partir du 1 septembre 1957. Page 29-30. « Il a tellement aimé le Cameroun qu’il aurait souhaité être enterré », précise Pascal Mani. Après avoir passé 2 ans à Saint Jean Baptiste de la salle d’Eseka avant de déposer ses valises à Efok. Il avait 34 quand il arrive au Cameroun et 36 quand il arrive à Efok. Ils vivaient au quotidien avec les populations. Débauche entrepreneuriale, Frère Hilaire est un Canadien qui a gagné le cœur des populations par son savoir enseigné. Esselé, mvog kani, bamo, ont refusé qu’il soit affecté. Des obsèques païennes ont été organisés en son honore.
Excellent pédagogue. Reconnaît Hubert Mono Ndjana. « Frère Hilaire un homme d’exception coloniale, d’ouverture d’esprit. Il était convaincu que l’école c’est aussi pour les pauvres ». La fonction négative de la pédagogie est la discipline. Page 61. Sa vie missionnaire débuta à Yaoundé au collège Vogt. Il enseignait de telle manière que ce ne soit pas quelque chose de douloureux chez les apprenants.
L.M