Étant à la veille de la célébration de la 52e fête de l’unité nationale,. Il aurait fallu cette rencontre pour marquer l’unité entre la jeunesse et une autre génération qui est aux affaires aujourd’hui, pour montrer que nous sommes tous les personnes, nous sommes tous passés par là. Et pour implémenter le partenariat entre la commune d’Awaë et l’Apercec qui va former les jeunes d’Awaë dans plusieurs domaines. La première marque sera une vingtaine de jeunes qui vont passer leur examen dans toutes les catégories.
Qu’est ce qui vous a motivé à mettre en œuvre ce partenariat, qui vise à former des jeunes en conduiteautomobile?
Avoir un permis de conduire est une assurance. En cas d’accident, le conducteur est lui-même protégé. Parce que si la moto est assurée et le conducteur n’a pas de permis, on ne saurait considérer cet accident légal, c’est-à-dire, peut faire l’objet d’un constat. Il est donc question à travers cette formation d’amener les jeunes à respecter les règles de l’activité dans laquelle, ils ont décidé de faire carrière.
Aujourd’hui ambassadeur de la sécurité routière dont vous avez reçu le prix de l’Apercec, pouvez-vous nous décliner les actions menées dans votre communes qui vous valent cette reconnaissance ?
Pour un acteur avisé, vous avez dû observer entre le mois de janvier et de février, nous avons entamé le largage et même le désherbage de la nationale n°10 partant de la limite avec la commune de Nkol-Afamba, jusqu’à la limite avec la commune d’Olanguina pour mener des actions à notre manièrequi pourraient réduire les accidents de la route.
Vous avez évoqué la célébration de la 52e fête nationale de l’unité, quel est le message que vous aimeriez passer à votre population ?
Nous demandons à toute la population d’Awaë de venir célébrer cette fête avec faste et solennité pour marquer l’unité entre les camerounais et le chef de l’Etat, son excellence PaulBiya. L’unité des camerounais avec leur armée. L’unité dans les différentes couches sociales telle que prônée par le chef de l’État.
Justement M. Le maire, vous parlez des différentes couches sociales. Quelles sont les actions menées dans votre commune en faveur des jeunes pour qu’ils se sentent véritablement impliquer dans le processus de décentralisation et de développement local tel que voulu par le chef de l’État ?
Nous avons appelé les jeunes dans plusieurs domaines. Au-delà de la conduite automobile, nous avons d’autres activitéstelles que la couture, la coiffure, le cosmétique, le secrétariat bureautique afin de pouvoir accompagner ces jeunes. Pour ceux qui ne peuvent pas aller dans les apprentissages, nous menons des actions au niveau des villages au travers des activités agropastorales, des activités de développement qui permettent aux jeunes gens de s’auto-financer, d’éprouver du plaisir à évoluer dans leurs villages, qu’ils puissent s’épanouir comme un jeune qui est en périmètre urbain, que chacun puisse mener ses activités sociaux économiques pour fonder une famille, pourquoi pas voler aux secours des autres nécessiteux camerounais.